Montreuillon-culturel - (https://montreuillon.eu)
" un système dynamique [...] qui intègre des arbres dans les exploitations agricoles et le paysage rural pour diversifier et maintenir la production et ainsi améliorer les conditions sociales, économiques et environnementales de l’ensemble des utilisateurs de la terre. "
ICRAF
Introduction - C'était une autre époque
Historique de la naissance des SCV
Bibliographie
Première partie : Le pacte vert pour l'Europe
Deuxième partie : Transition agroécologique
(1914-2009) :
Phytopathologiste de l'Université du Minnesota
Mandaté par le Fondation Rockfeller pour sélectionner des variétés de Blé à haut rendement pour l'Afrique, pour lutter contre la faim. Il s'appuya sur la variété Norin 10 et des variétés traditionelles mexicaines et tripla les rendements de ces hybrides.
La révolution verte à consistée essentiellement : en l'amélioration des rendements du Riz et du Blé, en maitrisant l'approvisionnement en eau, et en généralisant l'usage des engrais et des pesticides. Dans les pays développés il est à noter également la mécanisation et le remembrement.
Ces semences ont sauvé un milliard de Pakistanais et d'indien de la famine en 1970. Ces résultats lui valurent le prix Nobel de la paix.
La contre partie est la déforestation, la réduction de la biodiversité, la dépendance à l'eau et aux fournisseurs d'intrants, la stérilisation des sols due à un labour de plus en plus profond.
Il est possible d'ajouter pour les pays développés, le manque de connaissance en économie des producteurs qui se traduit par de la surproduction, le manque d'évaluation des risques financiers dans les décisions d'investissement et une mauvaise évaluation des coûts de transaction dans les itinéraires techniques
Enfin la théorie de Borlaug s'appliquait aux deux produits permettant de limiter les famines (le Riz et le Blé) mais les agriculteurs dans les pays développés diversifient leurs productions et les lois du marché sont impitoyables.
Norman Ernest Borlaug, inventeur de la révolution verte
Lors des manifestations paysannes du début de l'année 2024 certaines pancartes indiquaient :
"On veut pouvoir vivre de notre métier, pas d'aides - le gouvernement et l'administration n'ont pas bien compris nos revendications" (Romain Blanchard Président de la FNSEA1 des Bouches du Rhône)
Et le même syndicat à Paris : la FNSEA veut des aides "immédiates" et un allègement des contraintes environnementales.
Il ne s'agit pas évidemment de jeter la pierre à des syndicalistes qui font ce qu'ils peuvent pour améliorer le situation de leurs adhérents dont certains sont couverts de dettes et au bord du suicide !
Mais on ne trouve pas de prospectives de solutions à long termes (on veut des aides et un allègement des normes environnementales, jusqu'à la prochaine manifestation pour demander la même chose ?).
L'agroécologie et l'agroforesterie sont des réponses pérennes mais qui nécessitent de toutes urgence des formations des agriculteurs sur le fonctionnement des écosystèmes.
L'Agroforesterie et agroécologie :
dans un cas, pas de labour, plante de couverture et culture principale dans des layons tracés dans la culture de couverture. Sont privilégiées les interactions biologiques.
Dans l'autre il est ajouté une couverture arbustive : sont recherchés des effets bénéfiques réciproques. Les ligneux sont plantés en alignement pour permettre aux engins agricoles de travailler et les débris de feuilles et de rameaux ajoutent à l'humus du sol.
De même sous les arbres, l'érosion est limitée et la rétention d'eau est importante.
Enfin les arbres stockent plus de carbone que les plantes annuelles.
Les espèces arbustives sont choisies et leur écartement de plantation défini selon la culture principale, pour fournir un ombrage plus ou moins dense.
Ci-contre à Bokito au Cameroun, les arbres (palmiers à huile) ont des troncs dénudés et un houppier très haut car le Cacaoyer produit plus de cabosses en plein soleil.
Dans le jeune âge des Cacaoyer ils servent eux même d'ombrage pour le vivrier (taro, manioc igname, arachide).
Après la récolte des animaux peuvent être introduits pour profiter des résidus de plantes annuelles.
Les piliers du développement durable définis au Sommet de la Terre en 1992 sont : l'économie , la sociologie et l'environnement. La politique doit articuler l'ensemble.
Si le zéro-labour s'imposa en agroécologie et la plantation sous ombrage forestier pour l'agroforesterie, c'est d'abord parce qu'ils étaient rentables, moins de charges de structure (main-d'œuvre, matériel et intrants), rendements identiques ou supérieur.
L'agriculteur pouvait vivre de son travail et n'était pas ou peu endetté, donc il pouvait avoir un rôle actif à jouer dans le fonctionnement des filières.
L'agroécologie apporta une liberté à l'agriculteur qui parmi une multitude d'itinéraires techniques dut définir des stratégies de culture adaptées au comportement de son sol, de son environnement et de son mode de vie.
l'intérêt de ce type de pratique devrait attirer des jeunes donc fixer les populations des villages
l'agriculteur devenait maître de la gestion des paysages et de son territoire.
La forte réduction des intrants et de la consommation des énergies fossiles, la protection des sols, la fixation du carbone, de l'azote, et des éléments minéralisés, la gestion de l'eau sont autant d'éléments de lutte contre le changement climatique.
La reconstitution des haies et la couverture des sols et l'installation d'un couvert forestier sont favorables au retour d'une biodiversité favorable aux cultures mais aussi à l'environnement en général. Les insectes pollinisateurs et les organismes régulateurs en particulier devraient revenir s'installer. les arbres limitent l'érosion et participent à la rétention de l'eau, ce qui n'est pas neutre en période caniculaire.
Les politiques
Elles ont la capacité d'orienter le choix des consommateurs vers une nourriture saine et suffisante, par des certifications judicieuses.
Elles peuvent orienter les emplois des jeunes dans les campagnes en équipant les villages et en développant les infrastructures, numériques en particulier.
la législation peut être orientée vers un liberté des choix des professionnels (possibilité d'acheter des semences où ils le veulent par exemple)
Michel Partiot 
‑ mars 2024
(312 Ko) Colombie (312 Ko) Amérique centrale (950 Ko) Amérique centrale, Costa Rica, Nicaragua (8.41 Mo) 74 p. (384 Ko) 3 p. (972 Ko) Dispositif en partenariatDP 18 PCP AFS-PC
Patrick Worms Marilyn Deas - Nouvelle Calédonie Marilyn Deas - Nouvelle Calédonie Marilyn Deas - Nouvelle Calédonie Marilyn Deas - Nouvelle Calédonie Les agrowebinaires du mardi (18 mai 2021) E. Torquebiau Laurent Welsch Konrad Schreiber Charpentier H. Nicolas Petit - La Ferme en Coton Hervé Théry - U. Bordeaux-Montaigne Laurent Welsch Emission Terres d'ici 2023 Amazonie Laurent Welsch Centre de recherche forestière internationale Centre de recherche forestière internationale Agreenium Patrick Worms ICRAF Denis Flores Claire Lavigne (chercheur INRA) Le gros mot de l'Echo : l'agroforesterie - Myriam Mascarello M. De Oliveira Stéphane Gatti Pierre Girard & Maryse Cachenaut Guyane Laurent Welsch Emission Terres d'ici 2023 Michel Béal ONF CNRS M. De Oliveira Francis Hallé E. Torquebiau Alain Canet et Marceau Bourdarias verdeterreprod.fr - Alain Canet et Marceau Bourdarias Emmanuel Paper